Origeen et le mystère du pochoir bleu

Publié le par origeen

Troisième et dernier épisode

Riches des informations et indices découverts plus tôt, nous avons poursuivi notre enquête et avons enfin percé le mystère du pochoir bleu !

Notre équipe de fins limiers a décidé que le moyen le plus efficace de retrouver l’artiste au carré bleu était d’infiltrer un agent secret au sein du milieu de la culture underground lyonnaise. Votre narrateur bien aimé s’est donc vu confier la mission périlleuse de se faire passer pour un membre actif de la communauté street art, à grands renforts de bombes et de pochoirs, il faut l’avouer, mais que voulez-vous ? Aux grands maux les grands remèdes !

Après avoir passé sa nuit à vagabonder dans les rues, cours et autres traboules, encapuchonné et les doigts tachés, votre James Bond du dimanche est prêt à vous révéler le fruit de ses recherches.

Car nous l’avons découvert ! Nous savons qui est le mystérieux graffeur ! Pour assurer sa sécurité nous ne révèlerons pas son identité, car comme vous le savez sûrement, démarche artistique ou pas, peindre dans la rue est illégal et ça peut coûter cher ! Il paraît qu’on appelle ça du vandalisme… Mais passons, nous ne sommes pas là pour débattre du bien fondé des lois de notre cher pays mais pour percer un mystère.

Ne soyez donc pas déçu si vous ne pouvez apprendre le nom de notre artiste, car nous vous avons gardé une petite révélation qui ne manquera pas de faire plaisir à nos lectrices et lecteurs sensibles à la présence féminine sur la scène artistique contemporaine. Bon, là vous devez commencer à vous en douter, alors trêve de suspens, voilà la terrible vérité devant vos yeux : le mystérieux graffeur est en réalité une mystérieuse graffeuse !

Oui, oui, une charmante demoiselle, qui loin de se récrier ou de nier son crime (si on peut appeler ça comme ça) s’est au contraire montrée des plus coopératives et a accepté d’être interviewée par notre équipe d’enquêteurs…

Voici donc les révélations qui nous ont été faites au sujet de son œuvre :

Tout d’abord, elle appartient bien à un certain collectif artistique susmentionné et son travail est dédié à leur plateforme  virtuelle d’échange et de création.

Ensuite, à propos du modus operandi consistant à poser le logo dudit collectif aux quatre coins de la presqu’île (et un peu sur les pentes aussi), il ne s’agit pas d’une démarche aléatoire menée à l’aveuglette, bien au contraire. Notre artiste mystère nous a expliqué qu’il s’agissait en fait d’un parcours. Une ballade au sein du centre ville où ses pochoirs font œuvre de balises pour repérer les lieux qui l’ont marquée, ceux qu’elle aime et qui font pour elle l’identité culturelle de la ville.

 

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Publié dans Initiatives

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